Les endroits et lieux d’évènements où il y a un bon nombre d’employés ou de visiteurs, surtout si
parmi eux, il y a une forte proportion de gens âgés de 50 ans et plus,
Les communes comportant des CPI Prompt Secours dont la localisation géographique se situe loin
des sites de départ des VSAV et des CPI déjà équipés en DSA et qui comportent un bassin de population
qui justifie un tel équipement.
Aujourd’hui, la réanimation cardio-pulmonaire de base connaît une simplification gestuelle validée par la
communauté scientifique internationale dans un Guideline dont la référence Européenne a été publiée en
2006 par l’ERC. Ce guide insiste une nouvelle fois sur les priorités en matière de lutte contre la mort
subite : réanimation cardio-pulmonaire de base et défibrillation automatisée pour le tout public. L’un est
complémentaire de l’autre. L’alerte devient fondamentale dès lors que le témoin a constaté l’absence de
conscience et une respiration anormale : cette démarche permet d’alerter quasi instantanément les
secours et de faire arriver sur place plus rapidement des sauveteurs munis de défibrillateurs. La
réalisation d’une RCP de base se simplifie dans son concept : ce qui compte c’est le massage cardiaque
plus que la ventilation artificielle : on masse 30 fois de suite puis on ventile 2 fois etc
L’accès du grand public à la défibrillation automatisée externe progresse à grands pas en France, le
décret ministériel du 5 mai 2007 légalisant l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes par tous.
Ce nouveau concept nous permet d’envisager une nouvelle stratégie dans la montée en puissance
départementale en matière d’accès au geste électrique externe en présence d’une mort subite.
La raison en est bien simple : si on vise la survie d’une personne sans séquelles cérébrales après un arrêt
cardiaque, le temps écoulé entre la survenue de l’arrêt et la défibrillation devrait être de moins de cinq
minutes, ce qui est difficile à réaliser. La seule façon de comprimer ces délais est
De confier l’appareil à des intervenants qui présentent des délais d’intervention rapides et dont la
maillage est important : c’est le cas des sapeurs-pompiers,
De rendre accessible des défibrillateurs au sein des communes du département au niveau d’un
endroit connu de tous : un centre de secours communal ou une mairie. Il s’agit d’un endroit visible et
logique. Ces appareils seront disposés en façade dans une boîte spécifique et disponibles 24h/24 pour le
tout public.
De les rendre accessibles à tout public dans des lieux stratégiquement définis des grandes
agglomérations
L’optimisation d’un temps de réponse
La réalisation d’une RCP de base doit être effectuée le plus précocement possible par un témoin, le
défibrillateur doit être accessible à tous et le moyen de secours le plus rapidement engagé dans nos villes.
L’idéal est de proposer conjointement une formation allégée aux gestes qui sauvent pour le personnel
travaillant dans les lieux publics, futurs sites d’implantation des DEA.
La formation axée vers le tout public.
Une formation courte basée sur le volontariat apparaît souhaitable à 2 niveaux :
Une formation de formateurs aux gestes qui sauvent.
o
Si idéalement, les formateurs seraient issus d’associations de secouristes ou du
monde sapeurs-pompiers des communes sans nécessairement être titulaires d’un monitorat de
secourisme, il n’en demeure pas moins que d’autres acteurs dynamiques issus d’horizons divers
pourraient former à travers des messages courts accompagnés par des membres d’associations de
secouristes. Une formation de 3 heures semble suffisante : alerte, réalisation des gestes qui sauvent,
défibrillation.
Trois regroupements de secouristes sont actuellement impliquées sur le terrain de la
formation : le SDIS 68, la Croix-Rouge Française, la Croix-Blanche. D’autres pourraient être sollicitées.
15