angiographie numérisée

 

 

>>Cathéter :

Un cathéter est aussi appelé " sonde ". C’est un tube plastique souple, très fin, conservé stérilement. Sa partie centrale est creuse, comme un tuyau d’arrosage. Il permet l’injection dans l’organisme de liquides stérilisés, à l’endroit où on le souhaite. On peut faire circuler dans ce tuyau aussi bien de l’iode que de l’eau ou encore des médicaments injectables.

Les cathéters ont des formes différentes à leur extrémité, selon l’artère et l’organe à explorer.

     

Cathéter utilisé dans l'angiographie de l'aorte et des membres inférieurs
Cathéter utilisé dans l'angiographie
de l'aorte et des membres inférieurs

Leurs dimensions tant en longueur, qu’en diamètre, sont variables selon l’organe cible à atteindre.

C’est un matériel à usage unique, qui ne peut être utilisé qu’une fois. Le cathéter est jeté et détruit après son utilisation (traitement des déchets médicaux).

Son coût est relativement élevé, de quelques centaines à plusieurs milliers de francs, selon sa complexité (sans ou avec ballonnet…).

 

>>Produit de contraste iodé :

L’iode est un corps chimique opaque aux rayons X. Sous sa forme liquide injectable dans l’organisme l’iode devient visible quand on radiographie le patient en même temps. On peut suivre sa progression dans le flux sanguin des artères. On obtient un contraste entre avant et après l’injection d’iode, qui permet de voir le réseau des artères du corps.

Durant l’angiographie le produit de contraste iodé est injecté par une pompe programmable pour obtenir des débits réguliers, comparables d’un malade à l’autre.

Parfois on injecte l’iode à la seringue, à la main (organes sensibles : cœur, cerveau, etc).

    


flacon d'iode injectable

Le produit de contraste iodé est conservé stérilement dans des flacons de verre.

Comme tout produit médical son utilisation est réglementé et doit respecter des règles strictes d’utilisation, notamment en ce qui concerne ses contre indications, les précautions d’emploi, la prévention des effets indésirables et le traitement des complications.

Le radiologue, l’anesthésiste et toute l’équipe médicale vont gérer l’emploi des produits de contraste iodés et adopter la conduite à tenir selon chaque situation, chaque patient.

La prévention de ces situations commence à la prise de rendez-vous par le patient. Son interrogatoire à ce moment permettra de détecter les risques (réactions à l’iode): une allergie, un diabète, une maladie rénale, thyroïdienne, un état de grossesse ou une prise de médicaments contre indiqués.

 

>>AngioIRM :

L’Imagerie par Résonance Magnétique est une des techniques les plus prometteuses pour voir les artères du corps. Elle utilise les propriétés d’aimantation des atomes d’hydrogène de l’eau qui compose notre organisme. C’est une technique non irradiante, ne nécessitant pas des contraintes aussi lourdes pour les patients qu’une angiographie. L’injection par voie intraveineuse d’une petite quantité d’un produit de contraste à type de Gadolinium permet de voir la quasi totalité des artères de l’organisme.

 

   

Angiographie numérisée des vaisseaux du cou, sténose significative de la cartide interne gauche
Angiographie numérisée des vaisseaux du cou, sténose significative de la carotide interne gauche

              

AngioIRM, même patient, sténose significative de la carotide.
AngioIRM, même patient, sténose significative de la carotide.

     Les performances des machines IRM s’améliorent avec le temps et rendront bientôt possible la substitution entre angiographie numérisée et angioIRM dans beaucoup de cas.

Mais le faible nombre de ces machines en service limite à l’heure actuelle leur utilisation plus large en remplacement de l’angiographie numérisée.