iabète : Contrôle du diabète par la nutrition

Avec l'activité physique, l'alimentation est l'autre versant de la vie au quotidien du patient diabétique.

Les équivalences glucidiques

Premier sujet à connaître pour le patient traité par insuline : les équivalences glucidiques, présentées généralement sous forme de tables. Le principe en est simple : on choisit un apport en glucides de référence, généralement 15 ou 20 g. On sélectionne ensuite un certain nombre d'aliments. À partir de leur teneur en glucides, on calcule pour chacun d'eux la quantité, en grammes, qui correspond à l'apport en glucides de référence. Cette quantité varie naturellement d'un aliment à un autre. On regroupe ensuite l'ensemble des résultats obtenus dans une table d'équivalences glucidiques. Le patient diabétique peut dès lors choisir ses aliments et composer son menu tout en respectant la quantité de glucides qu'il doit apporter à son organisme. Contrepartie immédiate de l'apport glucidique : la quantité d'insuline nécessaire à l'organisme. En fonction de la glycémie, du taux de glucose sanguin, on calcule son éventuel besoin en insuline. Le dosage de l'insuline est important.

Et les graisses ?

L'autre sujet à connaître qui concerne non seulement les patients diabétiques, mais aussi l'ensemble des personnes qui présente un risque cardiovasculaire et qui souhaite maigrir : les graisses.

Si l'on veut réellement maigrir, il ne faut pas viser prioritairement les glucides mais les graisses, les lipides. Si la transformation d'un gramme de glucides alimentaires correspond à un apport énergétique d'une valeur de 4 kcal (kilocalories), la transformation d'un gramme de graisse entraîne un apport de 9 kcal, soit plus du double. Il faut rappeler à cet égard que la dépense moyenne quotidienne d'une personne est d'environ 2 000 kcal.

Les ordres de grandeur sont importants : éviter de mettre un morceau de sucre dans son café le matin représente une économie d'énergie de 20 kcal (le poids d'un morceau de sucre est d'environ 5 g), soit 1 % de votre dépense énergétique quotidienne. L'essentiel n'est pas là. Ce n'est donc pas sur les féculents que doit porter l'attention mais sur les graisses. Un exemple : lorsque vous cuisinez des pâtes, c'est aux accompagnements qu'il faut faire attention : huile, crème, sauce. Ils donnent du goût, bien sûr, mais ils contiennent beaucoup de graisses... De même pour la charcuterie. Elle contient, elle aussi, beaucoup de graisses. Autres données à garder en mémoire : le poisson le plus gras est moins gras que la viande la plus maigre ; les volailles sont beaucoup moins caloriques que la viande rouge.

Site internet de la Fédération Française de Cardiologie

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter ou commander la brochure de la Fédération Française de Cardiologie :
http://www.fedecardio.org/commande-de-brochure